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Comme le rapportent Bloomberg et Politico, citant des sources internes, la Commission européenne recommandera un délai de trois ans aux États membres, ce qui signifie que les règles d’origine pour les voitures électriques n’entreront en vigueur qu’en 2027 au lieu de 2024. La majorité des pays de l’UE sont connu pour privilégier cette solution réclamée par l’industrie automobile et le gouvernement britannique. Le report risque donc d’être une formalité.
Selon Politiquela Commission européenne annoncera également un programme de soutien financier à l’industrie européenne des batteries afin d’apaiser les inquiétudes de certains États membres selon lesquelles le changement de règle pourrait accroître la dépendance à l’égard des batteries chinoises.
La semaine dernière, des progrès ont déjà été enregistrés dans la lutte pour une solution de compromis entre l’UE et le Royaume-Uni sur les règles d’origine des voitures électriques, mais on parlait encore de trois options de solution : reporter l’entrée en vigueur des règles d’origine pour les voitures électriques. voitures électriques d’ici les trois ans susmentionnés jusqu’en 2027, un « tampon » d’un an ou le maintien du plan actuel pour que les règles entrent en vigueur le 1er janvier 2024. Avec ces options, la Commission tente de « trouver un équilibre entre la protection l’industrie automobile et créer des incitations pour une production accrue de batteries dans l’UE », a rapporté Bloomberg la semaine dernière.
Au cours du Brexit, le Royaume-Uni et l’UE ont convenu qu’à partir de 2024, seules les voitures électriques dont les composants proviennent à 45 % en valeur de l’UE ou du Royaume-Uni pourront être vendues en franchise de droits outre-Manche ; pour les batteries, ce quota peut atteindre 60 %. Dans le cas contraire, des droits de douane de dix pour cent seront perçus. Cette politique vise à promouvoir le développement d’une chaîne d’approvisionnement européenne en batteries.
Le gouvernement britannique a ensuite demandé que la mise en œuvre de ces règles soit reportée de trois ans. L’UE a toutefois rejeté cette demande cet été.
Comme le rapporte le Temps Financier en septembre, la majorité des pays de l’UE seraient désormais favorables à un report simple de trois ans, y compris l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cependant, certains seraient également ouverts à l’accord transitoire d’un an, que Bloomberg considère comme étant compliqué. La France est jusqu’à présent le seul grand État membre à s’opposer à un report complet.
Les constructeurs automobiles des deux côtés de la Manche accueilleraient très probablement favorablement un report à 2027. Bloomberg a rapporté la semaine dernière que l’industrie craignait que les tarifs douaniers puissent coûter au secteur 4,3 milliards d’euros au cours des trois prochaines années.
bnnbloomberg.ca, politico.eu
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