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Les PDG sont devenus plus pessimistes ce trimestre

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Les PDG sont devenus plus pessimistes ce trimestre

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En 1959, l’économiste Milton Friedman a déclaré au Congrès que les politiques monétaires « fonctionnent avec des décalages longs et variables ». Cette citation a joué un rôle important au cours des deux dernières années, d’autant plus que nous avons vu la Fed augmenter rapidement ses taux d’intérêt à un rythme jamais vu depuis quatre décennies.

À ce jour, le marché du travail américain est resté stable malgré ce cycle historique de hausse des taux. Cependant, si ces « décalages longs et variables » commençaient à nous conduire vers une récession, il va de soi que les PDG américains du classement Fortune 500 seraient parmi les premiers à détecter les signes de difficultés.

Découvrir, Fortune a de nouveau mené une enquête auprès des PDG, menée en collaboration avec Deloitte. Nous avons invité les hauts dirigeants des sociétés Fortune 500, des sociétés Fortune Global 500 et certains membres de notre réseau mondial Fortune communauté à participer.

Au total, 104 PDG représentant plus d’une douzaine de secteurs ont répondu à l’enquête. Il a été mis en service en octobre.

Les chiffres à connaître

36%…des PDG déclarent s’attendre à une forte croissance de leur entreprise (33%) ou très fort (3%) au cours des 12 prochains mois. Un autre 50% dit modestement, tandis que 12% dit soit faible (9%) ou très faible (3%).

48%…des PDG sont « pessimistes » (47%) ou « très pessimiste » (1%) perspectives de l’économie mondiale pour les 12 prochains mois. Ce chiffre était 38% lorsque nous leur avons posé la même question en juin.

51%…des PDG déclarent que la hausse des taux d’intérêt a eu un impact « modeste » sur leur entreprise. Un autre 22% a parlé d’un « impact significatif », tandis que 23% a dit « aucun impact ».

30%…des PDG déclarent avoir réduit leurs investissements en Chine, tandis que 1% disent qu’ils ont augmenté leurs investissements en Chine.

Grande image

Les PDG sont devenus un peu plus pessimistes ce trimestre, après plusieurs trimestres d’optimisme accru. Dans la dernière enquête, 48% des PDG ont exprimé des perspectives « pessimistes » ou « très pessimistes » pour l’économie mondiale au cours des 12 prochains mois. Cela marque une augmentation par rapport à 38% en juin.

Quelques points à retenir plus profonds

Graphique : Part des PDG ayant des perspectives pessimistes pour les 12 prochains mois

Un peu plus de pessimisme

Lorsque les taux d’intérêt ont commencé à monter en flèche l’année dernière, les PDG sont devenus vraiment pessimistes. En effet, en octobre 2022, 76% des PDG ont un avis « pessimiste » ou « très pessimiste ». Cependant, alors que l’économie restait ferme à l’approche de 2023, 37% des PDG ont émis en février des perspectives « pessimistes » ou « très pessimistes » sur l’économie mondiale à 12 mois.

Mais cela recommence : dans cette dernière enquête, 48% des PDG ont des perspectives « pessimistes » ou « très pessimistes » sur l’économie mondiale à 12 mois.

Est-ce que ce saut est un rien-burger ? C’est difficile à dire. Mais gardons-y un œil.

Autre chose : en janvier dernier, le gouverneur de la Réserve fédérale, Christopher Waller, a rappelé au public qu’il s’écoulait environ 9 à 12 mois entre une hausse de politique de la Réserve fédérale et son impact sur l’économie dans son ensemble. La première hausse de la Fed (mars 2022) remonte à 19 mois, tandis que la plus récente (juillet 2023) n’est que de 3 mois dans le rétroviseur. C’est pourquoi certains économistes ne sont pas encore prêts à crier victoire.

Graphique : Quels problèmes externes les PDG s'attendent à influencer ou perturber leur stratégie commerciale au cours des 12 prochains mois

Gros vents contraires : géopolitique et inflation

Parmi les PDG que nous avons interrogés, 51% ont répondu qu’ils s’attendaient à ce que « l’instabilité géopolitique » perturbe ou influence leur stratégie commerciale au cours des 12 prochains mois. Le même pourcentage a parlé d’inflation.

Deux réflexions.

Si l’on réinterrogeait ce pourcentage d’instabilité géopolitique, il pourrait être encore plus élevé aujourd’hui, étant donné que cette enquête a été menée avant les attaques terroristes en Israël.

Deuxièmement, gardez à l’esprit que bon nombre de ces PDG exercent leurs activités dans le monde entier et que, même si la croissance des prix à la consommation aux États-Unis a considérablement ralenti, tous les pays n’ont pas eu autant de chance.

Graphique : Si les PDG ont ajusté leur stratégie commerciale concernant la Chine

Recul de la Chine

Cela ne fait aucun doute : les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine s’accentuent depuis un certain temps.

Et les titans du monde des affaires sont à cran.

Parmi les PDG que nous avons interrogés, 1% nous ont dit qu’ils investissaient davantage en Chine, 30% nous ont dit qu’ils investissaient moins. Cela en dit long sur les frictions persistantes entre les États-Unis et la Chine.


Envoyez vos commentaires par courrier électronique à lance.lambert@fortune.com

Lance Lambert
@ActualitésLambert

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